​Nicolas Laura GRAFF

Le déroulement à l’image s’apparente au début à une démonstration des aptitudes d’un cliché de la femme au foyer comblée, qui se transforme rapidement en une répétition de gestes de cuisine superflus. La redondance des plans installe une langueur dérangeante alors que les sonorités s’emballent dans un concerto mécano-futuriste inquiétant. Le cliché modernisé de la femme au foyer se trouve montré ici dans un épuisement de gestes répétés au sein d’un huis-clos afin d’interroger l’emprise sexiste du stéréotype de la femme-cuisinière aujourd’hui.